Les villes en chiffres
L'ère du « RE » : quand qualité de ville se conjugue avec qualité de vie
Réhabilitation, restructuration, réversibilité, réemploi, renaturation des sols, régénération, réinvention… Avez-vous remarqué l'emploi croissant du préfixe « RE » lorsqu'il est question de décrire les villes ou de qualifier les actions qu'elles opèrent aujourd'hui ? L'intention derrière cet usage est à la fois inspirée par la réitération (dans le sens faire de nouveau, recommencer) mais aussi par la nécessité de transformer positivement les villes. Si l'histoire témoigne de leurs grandes capacités à expérimenter et à innover, leurs défis sont aujourd'hui croissants. Tous ces enjeux (sanitaires, sociaux, environnementaux, économiques et urbanistiques) engagent la responsabilité de tous les acteurs de la ville, du quartier et même du bâtiment. Comme le souligne Thierry Laroue-Pont, Chairman Chief Executive Officer chez BNP Paribas Real Estate, il est indispensable de convertir ces mots en «RE», en promesses. Des promesses faites à la ville et aux citoyens, pour construire, plus qu'un immobilier durable, des moments de vie de qualité.
Dans l'ère du « RE », les villes sont plus résilientes et respectueuses de leur environnement. Pour lutter contre les effets négatifs du changement climatique, elles développent des initiatives visant à adapter les modes de vie et les infrastructures. Le bâti et les territoires sont ainsi repensés comme des écosystèmes à part entière, capables d'être à la fois résilients, bas en carbone, productifs et fertiles. Dans cette logique, re-naturer les bâtiments devient essentiel. C'est notamment le cas, grâce à la végétalisation, que ce soit en créant un toit végétal, un balcon ou une cour mutualisable. Autant d'espaces de vie et de respiration qui permettent d'accueillir le vivant en ville, tout en offrant une proximité avec la nature aux usagers des bâtiments, qu'ils soient résidentiels ou de bureaux1.
Grâce à la technologie, les villes sont aussi de plus en plus re-connectées et intelligentes. Avec la 5G ou l'internet des objets (IoT), le numérique s'introduit dans chaque m² de la ville. La technologie permet de collecter en temps réel une multitude de mesures (comme la pollution de l'air, l'affluence dans les transports ou encore l'usure d'un équipement) et de faire du pilotage à distance. In fine, elles participent à améliorer la vie quotidienne, en réaménageant efficacement l'espace public ou en offrant de nouveaux services de proximité. Proximité qui est devenue, depuis la pandémie de la COVID-19, un besoin essentiel, justifiant le concept de « Ville du quart d'heure » et de bureau du quart d'heure.
Dans l'ère du « RE », les immeubles de bureaux, ont eux-aussi un rôle important à jouer. En premier lieu, il est indispensable qu'ils réduisent leur emprunte carbone aussi bien au cours de leur phase de construction que d'exploitation. Mais ce n'est pas tout, pour que leur utilisation soit optimale, ils doivent aussi se réinventer, s'ouvrir et imaginer de nouveaux usages au bénéfice de la ville. Cela sera notamment le cas, en amplifiant les espaces multifonctionnels et en les utilisant au plus haut de leur capacité. Et ce, aussi bien en journée, que le soir ou le week-end. Les actifs immobiliers pourront ainsi accueillir aussi bien de l'hôtellerie, du coliving que des logements où l'on peut travailler, vivre et faire l'école à la maison. Demain, la flexibilité des usages sera la norme !
Et vous, êtes-vous prêt(e) à faire preuve de flexibilité, d'agilité et d'inventivité pour construire la ville de demain ? Nos équipes sont à votre disposition pour vous accompagner dans cette démarche !
* Source : ONU Info, 2018
Définitions liées
(1)Dans le monde de l’immobilier professionnel, le terme de bureaux est employé pour décrire un lieu de travail dans lequel des dirigeants ou des salariés exercent une activité professionnelle. Les bureaux qui accueillent les activités administratives...
[Lire la suite]