Distanciel, présentiel : un nouvel équilibre
91 % des dirigeants et 86 % des managers interrogés déclarent intégrer des jours de télétravail au planning de leurs équipes avec 2,3 jours de travail en distanciel par semaine. Cette moyenne répond parfaitement aux aspirations des nouvelles générations de salariés qui souhaitent idéalement pratiquer le télétravail à raison de 2,4 jours par semaine.
Si le travail en distanciel est majoritairement exercé depuis le domicile des collaborateurs, ils sont toutefois nombreux à envisager de travailler ailleurs, dans des lieux situés à proximité de leur domicile (52 % des managers et 66 % des jeunes salariés).
L'avènement du flex-office
64 % des organisations pratiquant le télétravail ont aujourd'hui adopté le flex-office avec des aménagements dynamiques. Cette tendance n'est donc plus uniquement l'apanage de certains secteurs d'activités et devient la norme pour 80% des entreprises de l'automobile, des télécommunications, de l'énergie ou encore du luxe & des cosmétiques.
En regardant les chiffres de plus près, on s'aperçoit également que ces changements ne concernent pas uniquement les grands groupes puisque 62 % des petites entreprises (de 250 à 1 000 salariés) ont fait évoluer leur environnement de travail vers le flex-office.
Déménager vers des bureaux flex friendly
Avec la mise en place du flex office, 85 % des entreprises interrogées déclarent être confrontées à des pics de fréquentation. Pour y remédier, mais aussi pour profiter d'un environnement plus serviciel, plus adapté au flex-office et d'une accessibilité renforcée, 2/3 des dirigeants sondés déclarent avoir un projet de déménagement de bureaux ou de rénovation.
Le bureau, lieu expérientiel
A la faveur du flex-office, le bureau se réinvente pour proposer de véritable lieux de vie qui créent du lien, fédèrent les collaborateurs et deviennent des destinations à part entière. C'est particulièrement vrai pour les jeunes salariés qui considèrent l'émulation liée à la présence des collaborateurs comme la motivation principale pour aller au bureau (55 %).
Côté services, on pense bien sûr aux conciergeries d'entreprises, au coworking, aux cours de yoga ou de méditation et bien sûr aux espaces de restauration (salad bar, food court locavores, cafés contemporains…) qui restent largement plébiscités par la New Generation (71 %) et les managers (75 %).
Pour les entreprises qui souhaitent intégrer ces nouvelles tendances de l'aménagement à leur stratégie immobilière, BNP Paribas Real Estate propose d'ailleurs une offre baptisée Workplace strategy & change management. Mené par des consultants en organisation et en change management qui collaborent avec des architectes spécialistes des environnements de travail, cet accompagnement sur-mesure permet de concevoir des espaces serviciels innovants spécifiquement pensés selon les usages de l'entreprise utilisatrice.
Vers des bureaux décarbonés
Au moment de choisir des bureaux1 à louer ou à vendre, les 3 premiers critères RSE pris en compte par les dirigeants sont les suivants :
- La connexion au réseau de transport urbain (42%)
- Les labels et certifications environnementaux (37 %)
- Le pilotage de la performance énergétique (34 %).
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La question immobilière plus complexe
Le changement de paradigme du travail impacte la prise de décision lorsqu'il s'agit de trouver des bureaux à louer ou à vendre.
Selon l'étude BNP Paribas Real Estate, les 3 paramètres pris en compte par les dirigeants pour leurs recherches tertiaires sont :
- Le coût et la performance des locaux (62 %)
- L'image (42 %)
- La localisation des bureaux (36 %)
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