Si la ville rose reste célèbre pour abriter l'un des fleurons de l'industrie aéronautique, elle renforce par ailleurs ses positions sur des projets de recherche ambitieux relatifs à l'internet des objets (IoT). Métropole labellisée French Tech, Toulouse entend bien affirmer son leadership européen en matière d'objets connectés grâce à l'IoT Valley. Direction la Haute-Garonne, et plus précisément Labège, pour découvrir l'IoT Valley, la Silicon Valley toulousaine dédiée l'Internet des Objets.
IoT Valley : l'expertise toulousaine
L'Internet des Objets (IoT ou Internet of Things) désigne un ensemble d'objets dotés d'une technologie embarquée leur permettant de communiquer, de détecter, d'interagir ensemble ou avec l'environnement extérieur.
Selon le cabinet Idate, le monde comptera près de 80 milliards d'objets connectés d'ici 2020. Et c'est sur ce fantastique potentiel que Sigfox s'appuie pour s'affirmer comme l'une des locomotives de la French Tech toulousaine. Cette start-up créée par Ludovic Le Moan entraine dans son sillage tout un écosystème dédié à l'industrie de l'IoT.
Aujourd'hui l'Iot Valley aide les porteurs de projets du secteur en leur proposant des bureaux1 à partager à Toulouse, en leur fournissant unaccompagnement personnalisé et en favorisant la mise en relation avec des investisseurs ou des futurs clients.
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L'IoT Valley dispose ainsi d'un accélérateur qui propose un programme de 9 mois pour soutenir des projets à fort potentiel. Elle organise également de nombreux événements destinés à favoriser les échanges, notamment entre les jeunes pousses et les représentants de grands groupes internationaux. Car l'axe de développement de l'IoT Valley reste d'initier des partenariats entre start-up et grandes entreprises pour soutenir l'innovation sur le secteur de l'Internet of Things.
A date, Toulouse IoT Valley compte plus de 400 membres. Parmi la cinquantaine de start-up de l'écosystème toulousain, on compte par exemple Iriade (santé connectée), Ubigreen (pilotage de la performance énergétique) ou encore EyeLights (casques de moto connecté). Depuis le début de l'année, ce sont déjà 3 nouvelles entreprises qui viennent de rejoindre la Silicon valley toulousaine : Sales Tides, Nanolike ou encore la société Drust et son Akolyt qui permet de bénéficier de conseils en temps réel sur son mode de conduite et ainsi réduire sa consommation de carburant.
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L'IoT Valley attire donc de plus en plus detalents, séduits par le dynamisme de la métropole toulousaine sur le secteur des objets connectés. Aussi, et pour répondre à une demande2 croissante en matière de surfaces3 tertiaires, IoT Valley projette de construire son futur campus à Labège.
Le projet immobilier du futur campus IoT Valley
Pour affirmer sa position de référence internationale sur le domaine de l'Internet des Objets, l'IoT Valley se devait d'imaginer un projet immobilier à la hauteur de ses ambitions. Ainsi est né le projet du campus toulousain IoT Valley.
Cette vaste opération immobilière représente une emprise de 8 hectares et s'intègre au projet urbain Innométro qui promet une véritable métamorphose du sud-est toulousain.
C'est donc au cœur de ce quartier mixte (qui accueille déjà Labège-Innopole et le Parc Technologique du Canal) et sur l'ancien territoire de Sanofi que l'architecte Jean-Paul Viguier imagine le futur campus.
La Valley devrait ainsi déployer près de 100 000 m² de surface plancher à Labège et regrouper, d'ici 2020, près de 1 500 start-ups et 5 000 collaborateurs.
Pour favoriser les échanges entre les différents utilisateurs et stimuler l'innovation, l'architecte a conçu un projet proposant des espaces tertiaires flexibles, modulables et ouverts. On trouvera donc des modules dédiés à la R&D, un laboratoire, un showroom, ou encore une école où se croiseront chercheurs, élèves, grands groupes internationaux, porteurs de projets et clients.
Cependant, il ne s'agit pas uniquement d'imaginer les bureaux du futur. Car le campus se veut également un lieu de vie où les collaborateurs pourront se loger, se restaurer, accéder à desservices, faire du sport et profiter des espaces verts pour se détendre.
A date, les contours du projet se précisent avec le concours des divers intervenants et notamment du Sicoval (le groupement des 36 communes de l'agglomération toulousaine), propriétaire du foncier.
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